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Chez Kadi (épicétou !)
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2 décembre 2013

Solitude hivernale.

Sans titre-1

 

Et puisque je ne suis pas la seule a faire cette petite déprimouille (passagère) (merki kopain): 

Et on se retrouve catapulté, ici bas, avec cette tronche qu’on n’a pas choisie ; cette famille qu’on n’a pas choisie, ce pays qu’on n’a pas choisi, cette époque qu’on n’a pas choisie. Et arrivé à un certain âge on se dit « mais merde alors qu’est-ce que j’fous la… » Alors on va voir, on ne sait trop où, on ne sait trop qui. Alors on demande, on ne sait trop quoi ni comment. Et puis on est toujours là, aussi con les pieds dans les gaudasses et la tête dans les étoiles. Et puis on nous apprend vite qu’il vaut mieux avoir la tête qui sent le jus de chaussette que la poussière d’étoile. Alors on la ferme. Quand enfin on pense avoir démasqué la vérité ; « La vie, c’est l’amour ! » L’amour c’est la mort. Quelle belle connerie. Dans la rue, un coup de vent et on les voit s’effacer au loin. Volatiles, légères, menues, sensibles. Ulysse aussi le con il s’est fait avoir.  Tu t’embarques dans la galère de l’amour, suivant les prédictions de l’oracle qui a encore une fois mal vu. Tu fixes la mer, et en bon marin tu lances un « ca va l’ faire ». Tu te peins un Manet et tu te retrouve avec la tempête de Gazard. Et dans la galère de l’amour, tu rames et tu rames. Tu prends des vagues plein la tronche. C’est indigeste et en pleine traversée tu sens le mal de mer se pointer avec sa sale gueule. Tu sens que ca ne pourra pas continuer et que t’es pas du tout prêt à lâcher l’ancre. Alors tu remets ta sirène à sa poupe, tu raccroche la veste au porte manteau. Et tu trouves autre chose.

 Y’a les études, façon de se noyer la cervelle et le cœur. Y’a les amis, façon de se plonger dans l’ivresse et d’oublier qu’on cherche. Mais ca se retourne, et on y pense quand même, et plus fort encore. Y’a les voyages, qui durent peu de temps, c’est la même chose, on y songe encore et on pense au retour. Y’a l’ennuie, y’a l’argent, y’a le jeu, y’a le sexe. Mais tout ca c’est des drogues fades qui nous fourvoient dans notre condition. Y’a la mort, la porte de sortie. Mais y’a la peur, qui l’obstrue. Y’a le sommeil, c’est un peu la même chose. Tout ce foutu bordel n’a aucun sens, le sens ca serait peut-être le bonheur, parce que c’est la seule façon d’avoir l’impression de ne plus y penser ? En vrai je n’en sais rien. En vrai, la vie c’est la mort. Et la mort c’est la vie.

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